Bien mal aux couilles ne profite qu'aux burnes

LES MYSTERIEUSES CITES D'OR
EPISODE Hors-Série I

Une lutte acharnée oppose nos héros dans l'aventure aux Bigards, une armée de brigands démoniaques.

DUCUL: Je vais cuisiner vos testicules en cassolette et vous les faire bouffer avec de la mayonnaise périmée !
KEN: Atatatatatatatatatatatataaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!

Les Bigards tombent comme des mouches grâce à l'incommensurable énergie guerrière de nos amis. Ken utilise la technique Hokuto de survie, Ducul les transforme en sales amis, à peine fréquentables.

KEN: Ahhhhhhhhhhhhhhh Choux ! Atchaa ! Atchii ! Pouet ! Pepette !
GUNTHARDE: Mendodo, tu fais rien ?
MENDODO: Heu... Mon épée est coincée.
DUCUL: Mon dard va transformer votre petit trou en cratère lunaire, bande de lopette !

Il ne reste plus que Jean-marie, le chef des Bigards.

JEAN-MARIE: Vous n'avez aucune chance contre moi ! Je sais parler à l'envers...
DUCUL: Approche face de pet que je remplace tes amygdales par tes couilles !
JEAN-MARIE: ! reut et siav eJ

Evidemment, Jean-Marie se fait massacrer. Son corps pantelant gît dans une mare de sang et de vaseline.

ZIA: Tu l'as bien niqué profond ce fils de pute !
TAO & ESTEBAN: ZIA !!!
DUCUL: Qu'ouïs-je ? Qu'entend -je ? Comment une enfant à peine nubile peut-elle proférer de telle vulgarité ? Ta chaste bouche devrait au contraire chanter d'un ton cristallin les mille miracles de Dame nature et les atours multicolores de Dame flores...
ZIA: J'aime pas les gouines !
GUNTHARDE: Arrête Zia ! Pourquoi es-tu aussi vulgaire ? Ducul ne suffit pas ?
JEAN-MARIE: Arrrrrg... Ma vengeance est terrible... Vous êtes maudit !
GUNTHARDE: Quoi ? Il est pas mort celui-là ?
JEAN-MARIE: Ca va, on est pas aux pièces, oh ? J'ai contaminé votre amie avec mes Bonbons au vagin de lynx ! Dorénavant, elle ne dira plus que des grossièretés... Ah, Ah !
GUNTHARDE: Zia, tu as accepté un bonbon au vagin de Lynx, en plein milieu du combat ?
ZIA: Eh, j'avais la putain de dalle, con.
JEAN-MARIE: Ah, ah ! Je peux mourir en paix. Votre vie ne va être plus qu'un long calvaire... Aaaarrrggggggg...
MENDODO: Bon, et maintenant, tu crèves ?
JEAN-MARIE: Ca vient, ça vient...
GUNTHARDE: Il faut faire quelque chose ! On ne peut pas laisser Zia comme ça !
MENDODO: Et pourquoi ?
TAO: Oui, pourquoi ? Moi ça me gène pas qu'elle dise des grossièretés. C'est plutôt rigolo...
GUNTHARDE: Et bien, je sais pas... Premièrement, parce que c'est votre destin. Et puis, il y'a l'autre truc aussi, là...

Soudain, une puissante sonnerie retentit dans la forêt épaisse qui fait peur. Il s'agit du téléphone cellulaire du Condor d'or et non pas de bronze, ce qui serait con.

MENDODO: Vous entendez ? On dirait une sonnerie...
ESTEBAN: Oui, je crois que ça vient du téléphone cellulaire du Condor !

Je l'ai déjà dit. Vous pourriez écouter, merde.

ESTEBAN: Pardon.

Esteban se précipite dans le condor et décroche le combiné en forme de quiche au Kumquat assaisonnée de gingembre, subtilement taillée en quinconce (voir schéma).

ESTEBAN: Allô ?? En PCV, vous dites ? Très bien, je le prends... Allô ?? Ca va, pas la peine de crier si fort ! (il raccroche)
MENDODO: Alors, qui c'était ?
ESTEBAN: C'était l'aventure. En PCV.
MENDODO: Ah, la pingre !
INDIANA DESCHAMPS: Moi, personnellement, je suis d'accord avec l'aventure, car un sou est un sou et un franc, est un franc. En plus, avec un franc on peut avoir une crêpe à un franc, ce qui n'est pas négligeable. Si on veut pas de crêpe même à un franc, on peut toujours économiser car comme dit Papa Robert, il n'y a pas de petite économie alors qu'il y a des petites bites, c'est bien connu. Mais attention, Papa Robert et moi, on est extrêmement bien membré, ne vous méprenez pas sur mes paroles. En fait, Papa Robert a un jour gagné la course du 500 mètres «beau mâle» grâce à une érection prodigieuse. Pourtant, il était loin derrière. Et moi, je tire de lui, si je puis dire. A ma naissance je pesais 3,5 Kilos dont 2 kilos de testicules. Mais je parle beaucoup trop ? En fait, c'est juste pour un peu vous égayer. Je vous trouve très triste et papa Robert m'a toujours dit qu'un homme triste est moins productif. C'est pour ça qu'au lieu d'augmenter les salaires des ouvriers de son usine, il leur offre un sac plein de carambars à la fin du mois car avec les carambars on rigole bien. Le meilleur ouvrier de l'année reçoit l'intégrale des Roucasseries, il est comme ça Papa Robert, il aime faire le bonheur des gens. Je vous ai déjà parlé de son usine ? Il fabrique des manteaux en prépuce humain. Il a choisit le prépuce parce qu'il connaît bien le grand Rabbin de Porfou-les Roubignolles. Comme ça, il a des prix sur la matière première et en plus comme le prépuce est élastique, il peut faire des manteaux taille unique qui vont à tout le monde ! Donc, gain de temps, d'énergie, plus grande productivité, et économie d'argent. Mais je sens que je vous lasse, ma conversation vous déplaît ? Pourtant, je fais toujours attention de parler à propos et de tourner 7 fois ma langue dans ma bouche mais parfois je la coince entre mes molaires du fond, alors je fais attention. Je pourrais aller chez le dentiste mais je préfère économiser l'argent pour acheter du bain moussant qui est très bon pour la peau, surtout celui au Jojoba bien que le bifidus actif n'est pas mauvais non plus. Grâce au tarif réduit de mon frère à Auchan (Papa Robert a forniqué avec mère en planifiant que frérot aurait 20 ans en l'an 2000), j'ai des tarifs réduits sensationnels sur les bains moussants et sur la teinture boucante qui permet de donner une allure impressionnante à mon bouc, signe de ma forte virilité. Mais les artichauts ont des poils comme disait mon oncle. Pourtant les palmipèdes n'ont pas de bouc ou alors, ils le coupent très jeunes. C'est pour ça qu'ils ont de si petites testicules.
MENDODO: Ferme ta gueule ou je t'émascule !
DUCUL: Diantre, sa logorrhée me laissera toujours pantois !
ZIA: Pute borgne, il cause comme un enculé de sa race !
GUNTHARDE: Tu dois être vachement musclé de la langue, Zoubi. T'as pas peur du claquage ?
MENDODO: Ah, ça, quand il te roule un patin, il doit te broyer la mâchoire, le con !
ESTEBAN: Alors, on fait quoi ? On soigne Zia ou pas ?
GUNTHARDE: Voyons, l'aventure nous appelle en PCV ! Bien sûr qu'on va soigner Zia.
TAO: Mais comment faire ?
JEAN-MARIE: Impossible ! Le seul remède se trouve sur le mont de Venus, juste après l'infranchissable col de l'Utérus ! Vous n'avez aucune chance... Je meurs... Arrrrggggg...
TAO: Mais où, exactement ?
JEAN-MARIE: Aaaaaargggg... Dans le temple de Va-Jïn... Arrrgggg... Ca va, je peux mourir, maintenant ?
MENDODO: Faites, mon brave, faites.
ZIA: Bon, qu'est-ce qu'on branle ? Je boufferais la bite d'un yack, moi !
GUNTHARDE: Vite, partons avant que la situation ne s'aggrave.
MENDODO: D'accord. Zia et Zoubi vous restez ici.
INDIANA: Mais pourquoi ?
MENDODO: Parce que Zia est malade et toi, tu nous emmerdes. Maysena tu restes aussi. De toute façon, tu parles pas dans cet épisode.
MAYSENA: ...
MENDODO: GO !

Mendoza et toute la petite troupe pénètrent dans la minuscule capsule du condor. Juste au moment de décoller, Pedro et Sancho sortent de la forêt. Sancho court en arrière pour faire contrepoids avec son ventre proéminent, Pedro, lui, court penché en avant. Ils font des grands signes et insistent pour monter dans le Condor. Une fois Pedro et Sancho embarqués, le condor vole en direction du mont de Venus.

ESTEBAN: Ca y est ! Je vois le mont de Venus. Mais c'est bizarre, vous voyez la rivière, là ? Elle est toute rouge !
TAO: Oui, d'après le livre de Mù, la rivière du Mont de Venus est rouge pendant quelques jours chaque mois... Un phénomène étrange.

Le condor virevolte quelque instant, puis se pose majestueusement au pied de la montagne, comme une merde. (Comme une merde ??) Oui, il y a une certaine poésie et une certaine grâce dans les arabesques sinueuses d'un étron mollement déféqué par un berger allemand sur du macadam grisâtre... (Ca va, ça va !).

MENDODO: Bon, nous devons franchir cette montagne.
PEDRO: Ah non ! Nous on ira pas plus loin !
SANCHO: No...no...no...
MENDODO: James bond contre le docteur ?
SANCHO: No...No...NON !!
MENDODO: Mais pourquoi ?
PEDRO: Nous, on veut les cités d'or.
MENDODO: Ben, justement ! Figurez-vous que peut-être, derrière cette montagne, il y aura éventuellement (mais je ne vous promets rien), les cités d'or !
SANCHO: Les Cicis... Les Cicis...

Et nos deux polios se mettent à courir comme des cons (voir plus haut). Pendant ce temps là, à Vera Cruz...

ZIA: On s'emmerde comme des putains de rats morts sodomites !
INDIANA: Mais comme dit papa Robert...
ZIA: Toi, tu fermes ton clapet à merde !
VENGEUR BLEU: Salut les gars !
ZIA: Putain, où vous étiez ?
VENGEUR BLEU: Moi et Mamangisèlo, on est parti cueillir des champignons.
ZIA: Et alors ?
VENGEUR BLEU: Et alors, on a découvert un temple. Mais impossible de rentrer. La porte est fermée à clé. Ils nous faudraient un passe-partout...
INDIANA: Vous voulez dire un nain ??
VENGEUR BLEU: Non, je veux parler d'un truc qui ouvre les portes. Un nain ça ferme les portes, c'est bien connu. Et vous ? Vous faites quoi, là ?
ZIA: On s'emmerde !
VENGEUR BLEU: Ah, il vous faudrait un passe-temps...
INDIANA: Vous voulez dire un nain ??
VENGEUR BLEU: Non, je veux parler d'un truc pour passer le temps... Pour se distraire, se détendre.
INDIANA: Comme le « Lancer de nains », par exemple ??
VENGEUR BLEU: Si vous voulez... Justement, mon ami Arnold, il pense que...
INDIANA: Arnold ? Vous voulez dire un nain ??
VENGEUR BLEU: Heu...

Au revoir,
A bientôt.

Comment le vengeur bleu va-t-il se sortir de cette conversation complètement absurde ?
Un tient vaut-il mieux que deux « tu l'auras » ?
Combien pèsent les testicules d'Indiana Deschamps ?
Pourquoi quand je fais « ça », j'ai mal « là » ?

Vous ne le saurez jamais !!

Auteur : Docteur_match (tout droits réservés à Yquux et Priap qui eux-mêmes, réservent leurs droits à Jean Chalopin et quelques bridés).


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