Un yahourt périmé ne vaut pas un slip de Didier.

LES MYSTERIEUSES CITES D'OR
EPISODE XXXI.

Après avoir dévoré les hot-bears, nos amis se mettent en marche.

MENDODO: Je me sens un peu lourd, c'est pas très digeste, les hot-bears.
ZIA: Moi j'ai l'habitude, je m'en suis enfilé des centaines.
TAO: M'étonne pas, grosse gourmande !
ESTEBAN: Ce ne serait pas meilleur avec des rillettes ?
ZIA: Certainement pas. A la rigueur, avec des fraises cueillies fraîchement et arrosées de semence d'un bouc en rut.
GUNTHARDE: Je crois que je vais aller gerber.

Au loin, un pont se dessine à l'horizon sous les yeux pervers de Tao.

TAO: Les ponts, ça m'excite. Hein, Esteban !?
ESTEBAN: Ta gueule pauvre con.
MENDODO: Regardez ! Il y a un môme sur le pont. Il chiale. S'il continue, je vais lui foutre une beigne.
GUNTHARDE: Silence, Mendodo !

Guntharde se précipite vers le pauvre petit gamin.

GUNTHARDE: N'aie pas peur, petit. Tiens-moi la main.
SANCHO: Si tu es gentil, tu auras des chichis... des chichis...
MENDODO: Des chibres ?
SANCHO: Non, des chips.
GUNTHARDE: Que fais-tu là, petit ? Tu ne devrais pas aider ta mère à ramasser des glands dans la forêt ?
ENFANT: Mon village est attaqué par des méchants.
KEN: Des méchants ? Où ça ?
ENFANT: Là-bas.
ESTEBAN: Regardez ! Le village est en feu.
DUCUL: Mon Dieu ! Des fleurs vont brûler, courons mes amis.

Nos amis se ruent vers le village en proie aux flammes. Pendant ce temps-là, enfermée dans un temple:

MAYSENA: Oh non ! Pitié ! Pas ça !
MECHANT1: Oh si !
MAYSENA: Mais pourquoi moi ? Je n'ai rien fait !
MECHANT2: Ce sont les ordres du grand Barbex.
MAYSENA: Barbex, c'est rien qu'un vilain méchant pas beau qui sent l'oignon pourri.
MECHANT232: Barbex, tu dois le savoir, c'est le plus fort.
MAYSENA: Non, c'est Ken le plus fort !
MECHANT1: Qui est Ken ?
MAYSENA: Un homme aux sourcils énormes avec un balai dans le cul qui va douloureusement compromettre le fonctionnement de ton postérieur.
MECHANT2: Je l'attends de pieds fermes, ton Ken.

Chez Kraka:

KRAKA: Mmm ! Ramona, vous m'avez gâté avec cette terrinade de truites farcies aux glandes sudoripares de lynx myope, servie sur un lit d'oeufs de poulpes fécondés par une girafe. J'espère qu'il en reste, j'en prendrai volontiers au petit déjeuner.
RAMONA: Monsieur, vous avez un appel du petit Esteban sur la 3.
KRAKA: On ne peut plus digérer tranquille, passe-le moi.

Sur le pont.

ESTEBAN: Au-secours, Kraka, un village brûle et on ne sait pas quoi faire.
KRAKA: C'est pas le 18, ici, demmerde-toi.
ESTEBAN: Bravo le service après-vente !
TAO: J'ai une idée !
MENDODO: Moi je n'en ai pas.
TAO: Voyez ce gros rocher près de la rivière. Ken, serais-tu assez fort pour déplacer ce rocher de façon à détourner le cours de la rivière vers le village ?
KEN: Pour qui me prends-tu, petit bronzé ? Bien sûr. Petit, je jouais aux billes avec des rochers de cette taille.
INDIANA DESCHAMPS: Moi aussi, petit, je jouais aux billes, même que j'avais des calots énormes, presque aussi gros que mes testicules, mais pas autant que celles de Papa Robert. Une fois, pour rire, j'en ai mis un dans mon slip et à la visite médicale ils ont cru que j'étais tritesticulaire. Mon frérot, il avait de grosses billes, mais je préfère les pizzas quatre fromages. Ca se mange sans faim même quand il fait pas beau, mais ça ne vaut pas une bonne crêpe à un franc. Il n'y a rien de plus avantageux, à part une crêpe gratuite, mais ça, il ne faut pas rêver, même Papa Robert qui est très fort ne peut en dénicher. La gratuité de nos jours, ce n'est plus ce que c'était. Même prendre un bon bain n'est pas gratuit, pourtant, j'aime prendre soin de mon corps, mais surtout de mon bouc légendaire. Je ne suis plus le même homme depuis que j'ai un bouc et un moyen de locomotion, à ce sujet, ma voiture avait un prix au kilo fort intéressant, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai rajouté un autoradio que j'ai pu avoir grâce aux vingt pourcents de mon frérot a eu à Auchan. J'en ai profité par ailleurs pour acheter trente-cinq kilos de cassoulet et cent kilos de pâtes en promotion. J'ai vraiment fait une bonne affaire et...
MENDODO: Tu nous saoules, ducon !
ZIA: Vous ne trouvez pas que ça fouette le pistil brûlé ?
DUCUL: Diantre ! Ken, mon ami, active-toi ! La tirade de notre ami fut longue et harassante et il faudrait tout de même songer à sauver ces malheureux villageois ainsi que ces prés verdoyants inondés de fleurs aux parfums subtils et aux couleurs paradisiaques qui me mettent en émoi et ébranlent ma poésie intérieure, piquée au vif par cette cascade de splendeurs qui au détour d'un chemin...
KEN: La ferme, Ducul !
MENDODO: Ken, on y va ? Tu dois avoir besoin d'aide ?

Au revoir,
A bientôt.

Pourquoi Pouliche est-il un méthanier ?
Que peuvent faire 232 méchants avec la pauvre Maysena ?
Comment stopper le bruit fossile ?
Qui est cet étrange Didius ?

Vous le saurez en lisant le prochain épisode des cicis...

Auteurs: Yquux et PRIAP.

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