Like a candle in the ass.

LES MYSTERIEUSES CITES D'OR
EPISODE XXXII.

On retrouve nos amis dans l'aventure et dans le village incendié. Ken d'un coup magistral a réussi à détourner le cours de la rivière qui vient éteindre le feu dans le village.

DUCUL: Mais regardez ces pauvres chrysanthèmes ! Quel désastre ! C'est un attentat contre la poésie, les fleurs et Dame Nature et Dame de Trèfle.
TAO: Vous avez vu l'inscription sur la statue : il y a écrit : « TOITOINUS ANUS EST ».
GUNTHARDE: C'est sûrement une allusion au Dieu Toitoinama, le Dieu des Glands, j'en parierai mon dernier string.
TAO: C'est la seconde inscription de ce genre que l'on trouve.
MENDODO: Oui, tu as raison, c'est la seconde, mais c'est aussi la deuxième.
GUNTHARDE: Merci, Mendodo.
TAO: C'est plus une lumière, c'est un halogène.
MENDODO: Ca te gênes ?
ZIA: J'ai faim !

Tandis que nos amis discutent, le chef du village s'approche. Il se nomme Jean-Jacques.

JJ: Je vous remercie d'avoir sauvé mon village d'une catastrophe en en amenant une autre encore pire.
KEN: J'ai fait une bêtise ?
GUNTHARDE: C'est à dire qu'il faudrait peut-être rétablir le cours de la rivière.
KEN: Pas bête. J'y cours.
INDIANA DESCHAMPS: Il faut toujours rétablir le cours des rivières et le cours des choses, c'est Papa Robert qui me l'a enseigné. C'est aussi important que le parmesan dans les spaghettis, et que les gaines pour ma grand-mère. J'ai à ce sujet une anecdote fort savoureuse : un jour, je me suis regardé dans la glace, et j'avais un poil de bouc qui dépassait. J'ai aussitôt frotté mon bouc à l'aide d'une éponge imbibée de liqueur d'eucalyptus que ma grand-mère m'a offerte, et au fait, je vous ai déjà parlé de ma grand-mère ? Il se trouve que mon frérot s'est un jour déguisé en lama et que pour la peine, Papa Robert l'a envoyé dans sa chambre puni sans manger, obligé à écouter 24 heures non-stop du Céline Dion et Lara Fabian. Depuis ce jour, mon frérot a une colique chronique alors il mange beaucoup de maïs et se frotte le sexe avec un pénis de guépard fossilisé pour retrouver la santé. C'est d'ailleurs étrange, car avec le bagage ô combien fourni de Papa Robert, il ne devrait pas avoir ce genre de problème, mais bon, c'est la vie comme dirait Patrick. Je vous recommande le frottis sexuel contre un tronc de chêne centenaire, c'est bénéfique pour le grain de peau et l'appétit sexuel. D'ailleurs Papa Robert me l'a confirmé et...
MENDODO: Ton tronc de chêne, tu sais où tu peux te le foutre ?
ZIA: Moi je sais.
GUNTHARDE: Tiens, le niveau d'eau baisse.
MENDODO: Je commençais à avoir froid aux pieds. A ce sujet, le fond de la rivière est frais.
TAO: Le fond de l'air aussi.
JJ: Je vous remercie. Tant pis pour les cultures. Pas de récoltes cette année.
TAO: La sélection naturelle, il n'y a que ça de vrai.
DUCUL: Ce qui me préoccupe le plus, ce sont les fleurs. Qu'ont-elles fait pour mériter pareil châtiment ? Comment ne pas être en émoi devant cette hécatombe, cet holocauste floral ? Je souhaite que Dame Nature reprenne le dessus et que Dame de Trèfle reprenne du fromage.
TAO: La mort de toutes ces fleurs a fait disjoncter notre pauvre ami.
ZIA: Mais qui est cette mystérieuse Dame de Trèfle ?
GUNTHARDE: Je vous rappelle qu'en ce moment, notre malheureuse amie Maysena risque de vivre une expérience douloureuse si l'on intervient pas rapidement.
TAO: Si ça peut la décoincer...
ZIA: J'ai faim !
JJ: Ca tombe bien. Que diriez-vous d'une cuisse de requin farcie aux tripes de hareng fumé avec des braises de chêne centenaire ?
INDIANA DESCHAMPS: Quelle bonne idée ! Nous pourrons tous faire un frottis sexuel au coin du feu. Je me souviens de mes soirées en camping avec Papa Robert, Maman Jacqueline et mon doux frérot, quand on comptait les billets de cent sous les étoiles, après avoir fumé un cigare au cassoulet, dont seul Papa Robert a le secret. J'ai d'ailleurs à ce sujet encore une anecdote intéressante : quand je faisais du vélo étant jeune avec mon Papa Robert, je suis tombé par terre et ma chaîne a déraillé. Alors on a regonflé les pneus, et depuis je ne suis plus le même homme chaque fois que je bois du...
MENDODO: TA GUEULE ZOUBI ! Pas plus d'une tirade par épisode ! C'est aussi épuisant pour le lecteur que pour les auteurs !
DUCUL: La verve de ce jeune homme me laissera toujours pantois.
JJ: J'ai crû qu'il s'arrêterait jamais. Cet homme est insupportable. J'espère qu'il ne mange pas autant qu'il parle.
ZIA: Bon, on mange, bordel !

Nos amis passent à table, une fois n'est pas coutume.

ZIA: Burp !
MENDODO: Je me demande s'il y a des arêtes dans le requin ?
JJ: On s'en fout, c'est bouilli à mille degrés, les arêtes, il n'y en a plus.
ZIA: Je me disais aussi, ce qu'il y a dans mon assiette n'est pas très catholique. Notez, je m'en fous, je bouffe quand même. Mais chez Kraka, c'est trois étoiles.
ESTEBAN: C'est vrai, Kraka, c'est une balle. Et Ramona, en cuisine, elle est bonne !
MENDODO: Tu ne sais pas tout mon petit.

Le lendemain, nos amis reprennent le chemin vers Funa. Au bout de quelques heures de marche harassante, ils arrivent aux portes de Funa.

GARDE: Halte ! Vous devez verser un droit de péage pour rentrer dans Funa.
MENDODO: Quelle pute !
INDIANA DESCHAMPS: Laissez-moi faire, les péages, ça me connaît. Papa Robert m'a tout enseigné. Mon cher, j'aimerais savoir sur quel taux variationnel a été calculé le prix du péage, parce qu'un péage, c'est comme les raviolis, ça dépend du laps de temps dans lequel c'est dans la boîte, et de l'usine de conditionnement, comme une mère préfère un peu son plus fragile enfant. Sur cette base le coefficient de majoration décentré permet d'avoir la moyenne structurelle et bénéficiaire (très important) qui permet de trouver la pondération maximale servant finalement à avoir le prix d'une boîte de raviolis. Partant sur cette base, le prix du péage revient à faire la même chose mais de manière différente, car fondamentalement une boîte de raviolis et un péage, ça n'a rien à voir.
GARDE: Allez-y, passez !
MENDODO: J'en crois pas mes yeux. Un juif écossais n'aurait pas fait mieux.
DUCUL: Il me surprend de jours en jours. J'en suis abasourdi. Il a élevé le saoulage au rang de religion.
ZIA: Dis, Ducul, tu crois qu'il peut saouler une fleur ?
MENDODO: Oui, s'il verse de l'alcool dessus.
GUNTHARDE: Je vais péter un plomb.
PICHU: Tao ! Tao ! Un temple ! Un temple ! Alerte !
GUNTHARDE: Je reconnais le temple du grand Barbex.
ZIA: Oui, allons leurs tailler le cul.
DUCUL: Quel langage ordurier. Jeune fille, j'aimerais t'enseigner le langage des fleurs et de la poésie intérieure qui doit couler en toi et t'inonder ton moi profond...
MENDODO: Ca devient dégueulasse.
GUNTHARDE: Ducul ! Il suffit ! La poésie ne doit pas être prétexte à la perversité.
MENDODO: Bon, euh, on doit réfléchir, là, on doit faire un plan, non ? Tao, une idée ?
TAO: Je pense qu'on pourrait...
KEN: Te fatigue pas bronzé. J'ai une idée.
ZIA: Toi, Ken ?
KEN: On rentre, on tape, on sort, on est des héros.
MENDODO: Ca paraît si simple.
KEN: Non, j'ai beaucoup réfléchi pendant le trajet. J'ai pensé à bien d'autres choses, mais... c'est le seul plan que j'ai pu trouver.
TAO: Ken, tu es le cerveau du groupe.
KEN: Oui, et toi tu es le bronzé du groupe.
ZIA: Si on cassait la croûte avant de casser le temple ?

Au revoir, A bientôt.

Pourquoi fondamentalement, le péage et les raviolis n'ont rien à voir ?
Un excès de Zoubi est-il dangereux pour la santé, ou du moins le tympan ?
Barbex est-il méchant, mais plus ?
La Dame de Trèfle reprendra-t-elle du fromage ?

Vous le saurez en lisant le prochain épisode des cicis.

Auteurs: Yquux et PRIAP.


Episode XXXI

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