Le non-sens n'a de sens que s'il n'en a pas.

LES MYSTERIEUSES CITES D'OR
EPISODE XXVII

Nos amis marchent sous la pluie en direction du Pic de Tension.

INDIANA: J'en ai marre, quand est-ce qu'on s'arrête ?
MENDODO: Bientôt, p'tit gars, bientôt, quand on aura vaincu la Bête.
INDIANA: Oh non, moi, je m'arrête. En plus, faudrait que je prenne un bain.
MAYSENA: Mmm, Tao aussi...
ESTEBAN: Je sens que je vais utiliser mon taille-bouc...
INDIANA: Nooooon ! C'est bon, on y va ! C'est honteux de faire ça. Vous êtes vraiment tous très méchants.

Pendant ce temps, sur le Lunaris, ça glisse:

GUETTI: Je viens de capter un message du Quatrefromages. Apparemment, ils savent où sont Esteban et les autres, ils vont les prendre par surprise au niveau du lac Ostaz.
JARROLO: Par le Cul des Abeilles Géantes, ils vont y rester !
GUETTI: Je capte d'autres messages...
JARROLO: Ils disent quoi ?
GUETTI: Euh... rien de spécial.

Nos amis font halte au niveau d'un col.

MENDODO: Nous allons dresser le camp ici.
ZIA: Il est où le lac, Mendodo ?
MENDODO: Tu vois le lac, là-bas ?
ZIA: Oui.
MENDODO: Ben c'est pas celui-là, c'est celui qui est juste avant, mais il est caché par la colline.
ZIA: Quelle colline ?
MENDODO: Normal que tu ne la vois pas, elle est cachée par Tao.
ZIA: Tao, pousse ta tête.
TAO: Fait pas chier, Zia. Fait à bouffer.
MAYSENA: Tu te prends pour qui, toi ? Tu vas aller au lit sans manger si ça continue.
TAO: Ta mère, je ne t'ai rien demandé. Occupe-toi de tes fesses.
ESTEBAN: Tao, pourquoi t'es frustré comme ça ?
TAO: Oh ! Tu vas pas t'y mettre, toi ?
ESTEBAN: T'as vu comment tu parles ? On dirait le Clone !
MAYSENA: Il y a de ça ! Et en plus, avoir vécu seul dans les arbres ça n'a pas dû arranger les choses.
TAO: Je vais lui foutre mon poing dans la gueule à cette salope.
ESTEBAN: Elle est Princesse, je te le rappelle.
TAO: Ouais, Princesse des Salopes.
INDIANA: Eh ! Mendodo, y'a les gosses qui vont pas tarder à se foutre sur la gueule si on intervient pas. Faudrait les surveiller plus souvent. Ils ont vraiment été mal élevés. C'est sur que tout le monde ne peut pas avoir eu Papa Robert comme père. En fait, je crois qu'il a su me donner une éducation parfaite qui a fait de moi une personne honnête et loyale sous tout rapport. Sans me vanter, je pense pouvoir faire de même avec ma descendance, bien que je sache parfaitement que tout n'est pas si facile, et même quelqu'un de parfait comme mon père peut échouer des fois: j'en veux pour preuve mon frère le Clone, parfois j'ai honte de lui, mais c'est mon frérot et je l'aime. Et -
MENDODO: TA GUEULE !
GUNTHARDE: Ce que tu peux être intolérant, Mendodo. Il a raison, Indiana, c'est très important une bonne éducation. Il me semble que tu n'as pas été bien éduqué, toi aussi, et-
MENDODO: Je crois rêver ! Tu vas pas me dire que tu es d'accord avec cet animal de Zoubi ?
GUNTHARDE: Il se trouve qu'il a raison sur ce point, il me semble.
MENDODO: Oh ! J'en ai plein le cul de vous tous. Fallait que ça arrive un jour.
GUNTHARDE: Et tu vas faire quoi, Monsieur l'Aventurier Intrépide qui sait tout ?
MENDODO: Je vais me casser, voilà ce que je vais faire, je vais vous laisser là à tailler le bout de gras avec Indiana Deschamps, je vais me calmer pendant dix ou vingt ans et je reviendrais. Vous serez toujours là, hein ?
GUNTHARDE: Vas-y, casse-toi pauvre type. Tu es pitoyable, Mendoza.
MENDODO: Allez, venez Pedro et Sancho, on se tire. On a de l'or à trouver.
GUNTHARDE: Va-t-en, laisse nous, on se débrouillera bien mieux sans toi, espèce d'incompétent.
MENDODO: Et toi, tu sers à quelque chose, à part faire la morale ?
GUNTHARDE: Va-t-en, j'en peux plus. Je viens de me rendre compte à quel point tu es un connard fini.
MENDODO: Vielle pute.
GUNTHARDE: Cassez-vous bande d'enculés.
MENDODO: T'es vraiment qu'une grosse salope.
TAO: Ouais, comme Maysena !
MENDODO: Ta gueule Tao, je ne t'ai rien demandé, va jouer dans les arbres !
ZIA: Mendodo, Guntharde a raison, tu ne mérites pas d'être avec nous, casse-toi. Tu n'as aucun respect pour les Cités d'Or. Tu ne penses qu'à l'or !
GUNTHARDE: Et toi ma grosse, tu ne penses qu'à bouffer, je te le rappelle. Dans le genre chiant, vous faites match nul.
ESTEBAN: Parle pas comme ça à Zia, sinon ça va chauffer.
GUNTHARDE: Comment ça ? Tu vas me sortir un taille-poils ?
ESTEBAN: Mon poing dans ta gueule suffira.
TAO: Et tu te dis Fils du Soleil ?
ESTEBAN: Ouais, ben au lieu de pouvoir faire apparaître le Soleil, j'aurais préféré pouvoir faire disparaître les abrutis, et j'aime mieux te dire que t'aurais été le premier de la liste de ceux qui partiraient.
MAYSENA: J'aurais jamais dû vous suivre, vous êtes qu'une bande de cons.
MENDODO: Mais tu es notre Princesse je te le rappelle.
MAYSENA: Toi, ta gueule. Tu nous fais rire avec ton épée en plastique.
MENDODO: Tu vas voir si tu vas rire si je te la fous dans le-
GUNTHARDE: MENDOZA ! Tu dépasses les bornes.
ESTEBAN: Impuissant !
ZIA: Tu peux parler, toi ! Faudra éviter de monter sur la colline, sinon Monsieur aura le vertige. Et l'autre con de Tao fera le singe dans les arbres.
TAO: Va te faire foutre en kipu, ça s'écrit comment ?

Au revoir,
A bientôt.

Que vont devenir nos amis ?
Que disaient les messages que Guetti a entendus ?
Mendoza est-il impuissant ?
Y a-t-il plus chiant que de faire tomber un rouleau de PQ neuf dans la cuvette des chiottes ?

C'est pas dit que vous le sachiez dans le prochain épisode...

Auteur: Yquux.


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