Ce soir, lavement au whisky pur pour tout le monde.

LES MYSTERIEUSES CITES D'OR
EPISODE XXXIV.

Toute la bande prend la direction du palais de Barbex.

ZIA: Tu es sûr de la direction, Mendodo ?
MENDODO: J'en sais rien, je marche.
ZIA: T'es vraiment un esbrouffeur, Mendodo.
GUNTHARDE: C'est dommage, j'aurais aimé acheter un manteau en poils de Funa.
ESTEBAN: Oui, c'est vrai, ils sont célèbres les poils de Funa.
MAYSENA: Il commence à faire sombre, le ciel se couvre.
KEN: Je ne vois plus le bronzé.
ESTEBAN: Mais oui, où est encore passé cet abruti ?

Sur une colline au bord du chemin, Tao inspecte de vieilles ruines.

TAO: C'est étrange, on dirait des ruines de chiottes. Je ne comprends pas... Oh ! Mais qu'est-ce que c'est que cette inscription ?

Tao déchiffre l'inscription, il y a marqué: " Il est puissant, il va vite, il est silencieux. ". Pendant ce temps, les autres arrivent.

ESTEBAN: Tu pourrais prévenir quand tu pars, tu fais chier.
TAO: Ca tombe bien, vous êtes devant des ruines de chiottes.
DUCUL: Fichtre ! Des commodités, en ce lieu ? Mais qui diantre peut vouloir venir défèquer en haut d'une colline ?
ZIA: C'est toujours mieux que de vouloir venir chier au fond d'un lac, non ?
ESTEBAN et TAO: ZIA !!!
TAO: Là, à mon avis, ça devait être la fosse septique. Elle était énorme !
DUCUL: Mais avez-vous vu cette végétation luxuriante ? Il est évident que ce qui peut ressortir de pire en nous peut se transformer en une chose aussi magnifique qu'une fleur. Admirez cette poésie qui se dégage et humez ces parfums aux senteurs si délicates et poétiques, ces pistils caressés par le vent et ses pollens bercés par les alizés du nord-est, à moins que ce soit du nord-sud je ne sais plus.
ZIA: Mon pauvre Ducul, t'es complètement à l'ouest !
DUCUL: Décidemment, je ne comprendrai jamais les félons qui osent massacrer d'innocentes fleurs pour en faire de simples bouquets. Ils commettent purement et simplement un génocide floral.
ZIA: C'est pas pour être terre à terre, mais j'irai jamais foutre mes pieds dans la merde pour faire un bouquet !
GUNTHARDE: Je crois qu'il commence à pleuvoir, j'ai reçu une goutte... mais... MENDOZA ! Il y a du vent ! Va pisser plus loin !
INDIANA: Il est très important de bien viser lorqu'on urine, parce que sinon après Maman Jacqueline doit nettoyer. Je me souviens de cette fois où mon frérot a essayé de viser la lampe. Les plombs ont sauté et il a fallu changer les fusibles. Papa Robert était fort mécontent car un plomb ça coûte cher. Remarquez, il a bien essayé de le resouder mais il s'est brûlé la toison pubienne ce qui n'a pas plu à Jacqueline. Depuis, il fait de la peinture...
DUCUL: Cher ami, pensez au douloureux supplice qu'endurent ces malheureuses fleurs quand vous parlez.

Au loin, de gros nuages noirs commencent à s'accumuler. Un vent frais se lève, les condors volent bas. L'orage gronde. Bref, le temps est à chier.

GUNTHARDE: Si on traîne ici, on va être trempés.
MENDODO: C'est comme ça que j'aime les femmes.
TAO: Oui, il faudrait vite trouver un abri ou un parapluie géant.

Ils descendent de la colline et au détour d'un chemin, ils tombent sur une grotte.

ZIA: Ca tombe bien. Merci.

De rien.

ZIA: Je propose que l'on s'arrête dans cette grotte.
MENDODO: Je suis d'accord, mais ne pétez pas la grotte tout de suite les enfants, dehors il ne fait pas beau.
ZIA: Ca vous dit un hot-serge ?

Nos amis s'assoient tous et se reposent. Zia en profite pour se goinfrer.

GUNTHARDE: Restez ici les enfants, je vais partir explorer la grotte.
MENDODO: Restez ici les enfants, je vais partir explorer Guntharde.

Une heure après, ils reviennent.

MENDODO: Mes amis, venez voir ce qu'il y a là-bas.

Ils suivent Mendodo. Ils arrivent dans une station de métro, à la station "Châtelet-les-Balles".

TAO: Regardons sur ce plan... On doit aller à la station "Barbex Rochechouart"... mmm... Ca nous rallongerait un peu, mais on pourrait faire un changement à la station "Vieux Pic" pour revoir Kraka.
ESTEBAN: Oh ! Cool ! On va revoir Kraka !
ZIA: MMMMMmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmhhhhh !!!
MENDODO: Allons acheter nos billets. Il y a un distributeur automatique.
INDIANA: Encore une machine automatique ! C'est une honte, on ne peut pas discuter les prix, on ne peut pas prendre, par exemple, les billets sans glaçons. Et là on se fait avoir, je vous le dis ! Si Papa Robert avait été là, ça ne se serait pas passé comme ça, c'est moi qui vous le dis ! Un jour mon frérot a pris le train sans billet et il a essayé de viser la lampe. Ca a fait un scandale dans tout le train et depuis, il est forcé de prendre le taxi, mais comme c'est trop cher, il prend le train. Logique, quoi. Moi, je pense qu'il a raison. Je suis d'accord avec lui sur le fond mais pas dans la forme, à moins que ce soit l'inverse, mais peu importe, ça ne change pas le prix de la choucroute. D'ailleurs...
MENDODO: D'ailleurs tu vas fermer ta gueule parce que tu commences à me secouer les valseuses.
ESTEBAN: Bon, j'ai eu le temps de prendre les billets.
MAYSENA: Oh ! Le train arrive.

Nos amis rentrent dans le train et descendent à la station Vieux Pic.

ZIA: Ahhhh !!! Je sens d'ici le goût des foies de kangourous farcis flambés à la liqueur de quiche périmée !

Ils arrivent au palais de Kraka.

KRAKA: Ca faisait longtemps, tiens ! Mais qui sont ces deux individus équipés de balais ?
KEN: Moi, c'est Ken.
DUCUL: Ravi de faire votre connaissance, cher hôte de marque. Je me nomme Ray, pour vous servir. Mais appelez-moi Ducul.
KRAKA: Je suppose que vous êtes venu pour manger ?
ZIA: On veut pas déranger... mais s'il y a à manger, on ne dit pas non.
KRAKA: Alors à table !

Au revoir,
A bientôt.

Quel délicieux plat a concocté Ramona pour ses fidèles convives ?
Combien pèse un sourcil de Ken ?
Le clone vise-t-il toujours aussi bien que ça ?
Et pourquoi la lampe ?

La suite au prochain épisode.

Auteurs: Yquux et PRIAP.


Episode XXXIII

Episode XXXV

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